4B : Mise en œuvre de l’évaluation : Favoriser la croissance par l’innovation

4B1 Discussion sur le renforcement des capacités en matière d’évaluation

Isabelle Bourgeois, professeure titulaire, Faculté d’éducation, Université d’Ottawa
Isabelle Bourgeois, Ph.D., est professeure titulaire à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa. Ses activités de recherche portent sur la mesure et le renforcement des capacités en évaluation (CE) dans les organisations publiques et communautaires. Ses contributions principales au domaine de l’évaluation comprennent un cadre conceptuel des capacités organisationnelles en évaluation, un instrument de mesure des capacités en évaluation et une revue systématique portant sur les capacités en évaluation. Madame Bourgeois a été la rédactrice en chef de la Revue canadienne d’évaluation de programme de 2017 à 2022. En 2017, elle a reçu le Prix Karl-Boudreault pour le leadership en évaluation de la Section de la capitale nationale de la Société canadienne d’évaluation, et en 2021, elle a reçu le Prix Parenteau pour le meilleur article de langue française publié dans la revue Administration publique canadienne. En 2024, elle a reçu le Prix Contribution à l’évaluation au Canada de la Société canadienne d’évaluation.

Eric Champagne, professeur titulaire, administration publique, l’École d’études politiques et directeur, Centre d’études en gouvernance, l’Université d’Ottawa
Eric Champagne, Ph.D., est professeur titulaire en administration publique à l’École d’études politiques et directeur du Centre d’études en gouvernance de l’Université d’Ottawa. Il enseigne la théorie et la pratique en gestion et gouvernance publique, l’élaboration des politiques publiques, l’évaluation de programme et la gestion des risques. Ses recherches actuelles portent sur le financement des infrastructures et la gestion des actifs dans le contexte de la gouvernance multiniveaux (infrastructures de base, transports, eau ; logement) et sur la transformation du secteur public au lendemain de la pandémie (gouvernement numérique, politiques de télétravail et modèles hybrides). Avant de rejoindre l’Université d’Ottawa, le professeur Champagne a passé une dizaine d’années à titre de spécialiste de la réforme du secteur public à la Banque mondiale et conseiller stratégique principal auprès du gouvernement du Canada. Il est le vice-président du Forum sur le rendement et la planification (FRP/PPX), un organisme à but non lucratif dédié à l’amélioration des connaissances et des pratiques dans le domaine de la gestion du rendement.

Dr. Robert Shepherd, professeur titulaire, School of Public Policy and Administration, l’Université de Carleton
Robert Shepherd, Ph.D., est professeur titulaire à la School of Public Policy and& Administration de l’Université de Carleton. Ses travaux de recherche portent sur la réforme du secteur public, l’éthique au sein du gouvernement et la compréhension des conditions nécessaires à une évaluation gouvernementale plus efficace. Il donne régulièrement des cours sur l’évaluation des politiques et des programmes, l’éthique et la gestion publique avancée. M. Shepherd est le nouveau rédacteur en chef de Canadian Public Administration. Il est également superviseur du programme du diplôme d’études supérieures en politiques publiques et évaluation de programmes. Il a été président de l’Association canadienne des programmes d’administration publique et président du Consortium des universités pour l’enseignement de l’évaluation.

 

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Élyse McCall-Thomas, Gestionnaire de l’évaluation, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
Élyse McCall-Thomas est doctorante à l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur la connexion entre la théorie, les politiques et la pratique, en se concentrant particulièrement sur la mise en œuvre et l’impact de la Politique sur les résultats du gouvernement du Canada de 2016 sur la capacité de réaliser et d’utiliser les évaluations. Élyse est également gestionnaire de l’évaluation au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et possède plus de 16 ans d’expérience en recherche et évaluation. Son travail couvre de nombreux domaines, notamment le financement de la recherche, l’éducation, la santé publique, la santé mentale et les dépendances, ainsi que l’itinérance. À travers son travail, Élyse met l’accent sur des considérations liées au renforcement des capacités, à l’équité et à l’inclusion, ainsi qu’à l’utilisation de l’évaluation pour soutenir l’apprentissage et la prise de décision fondée sur des preuves.

 

4B4 Les freins à l’institutionnalisation de l’évaluation de programme en Afrique : Une étude de cas de la République Démocratique du Congo

Dans le paradigme contemporain de la bonne gouvernance publique, l’évaluation de programme s’impose comme un instrument indispensable, particulièrement dans le domaine du développement international. Son application revêt une importance capitale dans le contexte africain, où les défis socio-économiques et les impératifs de modernisation du secteur public nécessitent des approches rigoureuses et fondées sur des données probantes. Adoptée vers les années 2000 dans beaucoup des pays africains au nom de la bonne gouvernance et dans une perspective de budgétisation en mode programme, l’évaluation des programmes peine toutefois à s’institutionnaliser en Afrique. Pourtant, son rôle prépondérant dans la démocratisation de l’action publique, la rationalisation des choix budgétaires, le renforcement de la responsabilisation et de la reddition de comptes de l’action publique est sans équivoque. Bien que plusieurs facteurs soient mis en évidence au niveau continental, l’analyse de leur institutionnalisation au niveau des pays et des secteurs d’activité semble offrir une lecture de causalité plus intéressante. Ainsi, cette analyse cherche à comprendre, à travers le cas de la République Démocratique du Congo, les enjeux et les freins à l’institutionnalisation de l’évaluation des programmes dans le contexte africain.

Samuel Batumike Kabagale, étudiant au doctorat, Administration publique, Université d’Ottawa
Samuel Batumike Kabagale est étudiant au doctorat en Administration publique à l’Université d’Ottawa. Il est suis chercheur affilié au Centre d’études en gouvernance et au Centre de Recherche en Études Évaluatives de l’université de Kinshasa. Sur le plan professionnel, il est gradué de l’École Nationale d’Administration de la RDC et fonctionnaire de l’État au ministère des Finances depuis 2015 où il a assumé les fonctions de chef de bureau en charge de la programmation dans la dynamique de l’implémentation du budget programme. Il conduis actuellement ses recherches sur l’institutionnalisation de l’évaluation des programmes, sur les réformes des finances publiques et sur les perspectives de prise en compte de la dimension de la durabilité dans le processus d’évaluation.