Les enseignements du cercle en tant que cérémonie et recherche
Cet atelier commencera par une introduction aux protocoles des cercles de partage. Cette formation en développement professionnel utilise des exemples concrets et les leçons tirées de la mesure du rendement et de l’évaluation dans les contextes autochtones.
Les informations seront transmises par le biais de photos, de récits et d’expériences vécues sur le terrain. Cela sera suivi d’un cercle de partage animé. L’objectif est de faire le lien entre les méthodologies autochtones et la pratique de l’évaluation en utilisant les cercles de partage pour la collecte et l’analyse des données.
Les approches autochtones des évaluations holistiques tiennent compte des impacts intersectionnels complexes de l’environnement, de la communauté, des pratiques culturelles, des traditions, ainsi que des processus et réalités existants, notamment la dégradation de l’environnement, le racisme systémique, l’injustice sociale et l’inégalité économique.
Les photos permettent de capturer visuellement les progrès, d’engager les parties prenantes avec des représentations visuelles, de fournir des aspects qualitatifs difficiles à exprimer par des mots et d’être utilisées dans le récit. Cet atelier a été présenté en ligne et en personne avec une participation impressionnante lors de la Communauté de pratique de la SCÉ en 2021, à la conférence nationale de la Société canadienne d’évaluation (SCÉ) en 2022, et lors de la première cérémonie d’ouverture du Réseau d’évaluation autochtone (IEN) en février 2024.
Cet atelier sera animé par un praticien certifié en cercle de justice réparatrice autochtone.
Tina Dewache, MDR Associates Conflict Resolution Inc.
Tina Dewache est membre de la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg (QC) et sert de coordonnatrice en justice réparatrice pour cette communauté. Elle se spécialise dans la résolution alternative des conflits autochtones et, en tant que praticienne en justice réparatrice, elle anime des cercles de justice réparatrice autochtones, mandatés par le tribunal local et la communauté.
Tina détient la désignation de médiatrice qualifiée de l’Institut de la médiation et de la résolution des conflits de l’Ontario, ainsi qu’un baccalauréat en anglais, un baccalauréat en éducation, une maîtrise en histoire et un doctorat en droit de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa.
Depuis qu’elle a suivi sa formation en médiation avec MDR il y a quelques années, Tina a contribué à l’introduction des connaissances et des approches de la résolution des conflits autochtones auprès des participants des programmes de formation de MDR. Comme ses collègues de MDR, Tina veille à ce que les processus de gestion des conflits appliqués résonnent avec la diversité des personnes présentes à la table.
Marina Santilli
Marina Santilli possède de l’expérience en matière de suivi, de rapports et d’évaluation auprès des Nations Unies au Moyen-Orient. Elle a servi les peuples, les nations et les communautés autochtones dans le cadre de différentes fonctions d’évaluation des politiques et des programmes au sein du gouvernement du Canada depuis 2017. Elle est motivée à faire progresser les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation dans la pratique de l’évaluation. Elle a travaillé avec des partenaires des Premières Nations, des Inuit et des Nation Métis pour faire progresser la mesure du rendement et la collecte de données dirigées par les Autochtones. Elle fait partie du comité de planification du réseau d’évaluation autochtone et est un membre actif de la Société canadienne d’évaluation.