Lorsque nous naviguons les complexités du monde moderne, il est essentiel de réfléchir comment les progrès réalisés dans analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus), la diversité, l’équité, l’inclusion, la réconciliation active, l’accessibilité et la durabilité environnementale sont incorporés dans notre pratique d’évaluation. Bien que nous sachions maintenant pourquoi ces optiques sont importantes, ce sous-thème nous incite à réfléchir, à apprendre et à partager des façons spécifiques pour les appliquer dans notre travail.
Adopter une approche féministe à l’égard de MEAL
La présente courte présentation donnera un aperçu des principes de suivi, d’évaluation, de responsabilisation et d’apprentissage (MEAL) féministes d’Oxfam Canada. Ces principes sont fondés sur les engagements de l’organisation en matière de décolonisation, de justice, d’équité, de diversité et d’inclusion, et sur la façon d’appliquer concrètement ces optiques dans les pratiques de MEAL. La présentation couvre chacun des sept éléments fondamentaux de MEAL féministes :
- S’agit d’une partie intégrante du changement social transformateur
- Transfère le pouvoir aux partenaires et aux participants
- Fait ressortir le rôle d’animateur de l’évaluateur
- Valorise la génération de connaissances collectives axées sur le contexte
- Fournit une orientation d’apprentissage aux évaluations
- Est ancrée dans des programmes sécuritaires orientés par le principe « ne pas nuire »
- S’agit d’une approche plutôt que d’un ensemble d’outils stricts
La conférencière présente trois études de cas tirées des projets internationaux d’Oxfam Canada en matière de justice et d’équité entre les sexes afin de démontrer la façon dont les principes ont été appliqués aux activités d’évaluation de l’impact sur le marché. La présentation se termine par 3 à 5 principaux points à retenir pour l’auditoire lorsqu’il est question d’adopter des approches féministes dans le cadre de son propre travail.
Kimia Ghomeshi, spécialiste de MEAL féministes, Oxfam Canada
Kimia Ghomeshi est une évaluatrice qualifiée qui compte 12 ans d’expérience de recherche et d’évaluation, spécialisée dans les approches communautaires et féministes. Elle a commencé à travailler pour MKG Consulting Services en 2016 et, depuis, elle a effectué plus de 25 évaluations. Depuis qu’elle s’est jointe à Oxfam Canada en 2019, elle a fourni un soutien technique en matière de MEAL et assuré la surveillance de projets internationaux dans la région de la corne de l’Afrique, de l’Afrique centrale et orientale, en Asie du sud et du sud-est, et dans les Caraïbes. Son expérience professionnelle couvre plusieurs domaines interreliés, dont l’égalité et la justice entre les sexes, l’établissement et l’intégration des immigrants et des réfugiés, l’équité en matière de santé, et la diversité, l’équité et l’inclusion. Mme Ghomeshi détient un diplôme d’études supérieures en évaluation de programmes et de politiques de l’Université Carleton.
IA, ACS Plus et EDI : soupe à l’alphabet de l’avenir
À mesure que nous naviguons le vaste paysage du développement de l’intelligence artificielle (IA), il devient de plus en plus évident que les préjugés intégrés dans les algorithmes peuvent perpétuer et même exacerber les inégalités sociétales existantes. Parallèlement, la déboulonisation du mythe de longue date qui soutient l’utilisation de souris masculines par les chercheurs parce qu’elles étaient présentées comme étant moins erratiques que les souris féminines a été attribuée à l’IA. Cette proposition met en évidence le potentiel transformateur de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) dans le domaine de l’IA, et explore la possibilité d’offrir une approche nuancée pour atténuer les biais et favoriser l’inclusion dans les modèles d’apprentissage automatique. Au bout du compte, cela peut mener à de meilleurs résultats en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI).
Les modèles d’IA tirent des leçons des données historiques, et si les données contiennent des biais, le système d’IA peut reproduire et même amplifier ces biais. L’atténuation de l’intersection de l’IA et de la perpétuation des préjugés systémiques implique l’adoption de pratiques comme des algorithmes adaptés à l’équité, la collecte de données diversifiées et inclusives, et des évaluations éthiques continues des systèmes d’IA. Ce sera un élément essentiel du travail futur des évaluateurs. La présentation proposée traite de la façon dont la prise de décisions algorithmiques peut être influencée par l’application de l’ACS Plus, la façon dont la formation des systèmes d’IA peut être enseignée pour tenir compte des phases et des dimensions de l’ACS Plus, et les applications pratiques comme l’utilisation de modules d’extension pour modifier la formation de l’IA. La présentation se termine par une discussion sur les conséquences éthiques de l’utilisation responsable de la technologie pour assurer le développement et le déploiement responsables de l’IA, la promotion de la transparence, de la reddition de comptes et de l’équité dans le cadre de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans tous les domaines et pour toutes les personnes.
Jane Whynot, Ph. D, associée, Goss Gilroy Inc.
Jane Whynot est associée chez GGI et dirige son secteur d’activité socioculturel. Elle détient également un statut d’auxiliaire à l’Université Carleton, où elle enseigne des méthodes qualitatives dans le cadre d’un programme de certificat de deuxième cycle en évaluation de programme. Elle agit actuellement à titre de rédactrice de notes de pratique pour la Revue canadienne d’évaluation des programmes. Ses domaines de recherche comprennent l’intégration de la diversité dans les évaluations, la façon dont divers outils appuient cette démarche, et elle est une fervente partisane du renforcement des capacités d’évaluation.
Nouvelle année – Nouvelle orientation : façon dont Sécurité publique adapte ses processus d’évaluation pour les rendre plus pratiques et plus favorables
Sécurité publique Canada (SP) finance la sécurité communautaire et la prévention de la criminalité dans les collectivités du Canada et soutient l’évaluation des projets financés. Au cours des dernières années, SP a appris, grâce à des recherches et à des commentaires des collectivités, que son processus d’évaluation a été difficile jusqu’à maintenant pour les collectivités autochtones en raison de l’importance accordée aux pratiques d’évaluation occidentales, ce qui a entraîné une modification nécessaire de ses processus d’évaluation.
La présente présentation décrit les difficultés éprouvées et la façon dont elles ont été découvertes (document de recherche, données empiriques, participation en ligne), explique le processus de modification du processus d’évaluation dans le contexte du gouvernement canadien et explique la façon dont SP va de l’avant pour appuyer les collectivités autochtones dans le cadre de leurs évaluations, y compris une aide pratique sous forme d’une communauté de pratiques exemplaires en ligne.
Nous discutons de la nécessité :
- D’être flexible dans l’acceptation de formes de preuves non académiques et d’autres modes de connaissance
- De créer des guides et des modèles d’évaluation en utilisant un langage plus simple et un format visuellement attrayant, y compris d’autres formats de circulaires pour les modèles logiques
- D’habiliter les collectivités en appuyant la souveraineté des données et en encourageant les évaluations menées par les collectivités
- De définir les réussites et les indicateurs qui fonctionnent pour les deux collectivités ainsi que pour le gouvernement
- D’encourager de nouvelles formes de mobilisation des connaissances qui sont utiles pour les collectivités
Crystal Klein, conseillère en évaluation, Sécurité publique Canada
Crystal Klein travaille au sein de la fonction publique depuis quatre ans comme évaluatrice de programme et, plus récemment, comme conseillère en évaluation au sein de l’Unité de recherche et d’évaluation en prévention du crime de Sécurité publique Canada. Mme Klein détient une maîtrise en psychologie juridique de l’Université de Maastricht.
Examen du lien entre la théorie, la politique et la pratique de l’évaluation au sein du gouvernement fédéral canadien
Les théories de l’évaluation servent de guide aux pratiques d’évaluation, car elles reflètent un ensemble de prescriptions générales qui précisent l’objet de l’évaluation, la façon dont elle doit être effectuée et le fondement de ce qui constitue une preuve crédible. Toutefois, les théories de l’évaluation ne sont pas facilement mises en œuvre. C’est lorsque les décideurs adaptent les théories d’évaluation à la politique en les situant dans un contexte organisationnel, politique et culturel précis que la théorie est intégrée à la pratique. Afin de mieux comprendre le lien entre la théorie, la politique et la pratique, ma recherche comprend un examen des six politiques d’évaluation mises en œuvre par le gouvernement du Canada depuis 1977, y compris leurs fondements théoriques et la manière dont elles ont pu influencer la pratique de l’évaluation. Ma recherche porte également sur les changements survenus dans les pratiques d’évaluation à la suite de la mise en œuvre de la Politique sur les résultats de 2016, y compris la capacité d’effectuer et d’utiliser des évaluations, et sur la façon dont la capacité d’évaluation peut être renforcée pour appuyer l’interprétation et la mise en œuvre des politiques.
Élyse McCall-Thomas, étudiante au doctorat, faculté d’éducation, Université d’Ottawa, et gestionnaire de l’évaluation, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie
Élyse McCall-Thomas est étudiante au doctorat à la faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa et travaille avec Isabelle Bourgeois. La recherche de Mme McCall-Thomas met l’accent sur le lien entre la théorie, la politique et la pratique, avec un accent particulier sur la mise en œuvre et l’incidence de la Politique sur les résultats de 2016 du gouvernement du Canada sur la capacité d’effectuer et d’utiliser des évaluations. Mme McCall-Thomas est également gestionnaire d’évaluation au Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et compte plus de 15 ans d’expérience de recherche et d’évaluation. Son travail couvre de nombreux domaines, dont le financement de la recherche, l’éducation, la santé publique, la santé mentale et la toxicomanie, ainsi que l’itinérance. Dans le cadre de son travail, elle met l’accent sur le renforcement des capacités, l’équité et l’inclusion, ainsi que sur l’utilisation de l’évaluation pour appuyer l’apprentissage et la prise de décisions fondées sur des données probantes.
Redéfinir les dynamiques socioculturelles : point de départ pour discuter de l’intégration de l’évaluation de programme dans la gestion publique haïtienne
La présente présentation utilise les résultats d’une étude menée pour comprendre les obstacles à l’intégration de l’évaluation de programme dans la culture des organisations publiques en Haïti. L’étude a montré que la redéfinition des relations entre les parties prenantes, la restructuration des organisations, le renforcement des capacités des parties prenantes nationales et la sensibilisation aux avantages de l’évaluation sont des conditions préalables importantes pour la cohérence du processus d’institutionnalisation. L’étude appelle à une réflexion théorique sur l’utilisation d’outils de gestion qui peuvent ne pas être adaptés à un contexte culturel donné.
Pauliana Borgella, coordonnatrice principale, Soutien à la recherche et aux programmes, Centre de recherche sur les services éducatifs et communautaires et Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités, Université d’Ottawa
Pauliana Borgella est chercheuse affiliée au Centre d’études en gouvernance et coordonnatrice du Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM) et du Centre de recherche sur les services éducatifs et communautaires (CRSEC) à l’Université d’Ottawa. Elle possède de l’expérience de gestion administrative et financière de projets et la coordination de programmes publics en Haïti. Ses études actuelles portent sur les défis de la mise en œuvre des réformes de l’administration publique dans les pays du Sud et sur l’intégration de l’évaluation des programmes dans l’administration publique haïtienne.
Adaptation, clarification, apprentissage : leçons tirées d’un stage
L’application des théories et des cadres d’évaluation n’est pas toujours facile. Il peut être difficile de trouver la bonne combinaison pour le programme à l’étude et le contexte du client. En tant que praticiens débutants, nous avons eu la chance d’être jumelés à un client de stage qui nous a appuyés, qui a été ouvert à nos idées et qui a bien accueilli notre engagement. Après un début difficile, nous avons adopté l’optique du changement de comportement pour notre cadre d’évaluation, car nous avons convenu que les nouveaux programmes exigent des conditions appropriées pour que les fonctionnaires deviennent des agents de changement.
Nous croyons que les leçons que nous avons tirées de cette évaluation peuvent être utiles à la collectivité, car nous répondons tous à un plus grand nombre d’évaluations axées sur le changement de culture, qui exigent que les employés fassent plus avec moins ou s’adaptent aux nouvelles technologies. Le cadre de cette évaluation a été établi à Statistique Canada, où l’organisation cherche à moderniser son cadre de protection des renseignements personnels en mettant en œuvre un Programme de gestion de la protection des renseignements personnels (PGPRP) qui établira un équilibre entre les besoins de l’organisme en matière de protection des renseignements personnels tout en répondant aux attentes changeantes des Canadiens en matière de protection des renseignements personnels et de l’économie en général.
La théorie du programme qui sous-tend notre évaluation est axée sur un modèle axé sur le comportement afin de l’harmoniser avec les principes d’une « bonne » théorie de changement, comme l’a préconisé John Mayne. Le cadre de capacité, possibilité, motivation et comportement (COM-B) pour le changement de comportement éclaire notre théorie du changement (TC) et sert à formuler nos questions d’évaluation. Par conséquent, il façonne toutes les phases subséquentes de notre évaluation.
Helen Stitt, ministère de l’Industrie, des Sciences et du Développement économique
Helen Stitt est une fonctionnaire chevronnée actuellement en congé du ministère de l’Éducation de l’Australie pendant qu’elle accompagne son partenaire affecté au Canada. Avant de se joindre à la fonction publique de l’Australie, Mme Stitt a travaillé pendant plus de vingt ans au sein du gouvernement victorien de l’État (provincial), principalement au sein du ministère du Premier ministre et du Cabinet, et du ministère du Trésor et des Finances, où elle a occupé plusieurs postes de direction en matière de politique économique. Pendant son séjour à Ottawa, elle travaille au sein du ministère de l’Industrie, des Sciences et du Développement économique (ISDE). Mme Stitt est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Australian National University et est étudiante diplômée du programme d’études supérieures en évaluation des politiques et des programmes publics de l’Université Carleton.
Mahmoud Rahim, administrateur des services de santé, Unity Health Toronto – St. Michael’s Hospital
Mahmoud Rahim, MAP, baccalauréat ès sciences, baccalauréat ès arts, est administrateur des services de santé à Unity Health Toronto – St. Michael’s Hospital. Il est également étudiant diplômé d’études supérieures en évaluation de politiques et de programmes publics de l’Université Carleton.